Le FIDA appuie le MIFA à hauteur de 20 milliards de F Cfa

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Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) va accorder au Togo 20 milliards de F Cfa pour la mise en oeuvre du projet d’appui au Mécanisme Incitatif de Financement Agricole fondé sur le partage de risques (ProMIFA). Le Conseil d’administration a donné son feu vert hier mardi 29 janvier 2019, indique une note parvenue à notre rédaction.

Structuré en trois composantes en lien avec les piliers du MIFA, cet appui du FIDA contribuera à révolutionner l’agriculture togolaise et la rendre professionnelle orientée business, à travers:

– (i) un appui technique au *développement des chaînes de valeur agro-pastorales et à l’accès au marché (38%);

-(ii) un appui au *développement des produits financiers (45%) ; et

– (iii) un appui institutionnel au MIFA, *coordination et gestion du ProMIFA (17%).

Lancé en juin dernier par le chef de l’Etat, le MIFA est sur la bonne voie pour répondre efficacement et durablement aux besoins des populations. Présent à ce lancement, le président du FIDA, le Togolais Gilbert Houngbo avait salué cette initiative du Togo et promis le soutien technique et financier de l’institution qui’il dirige. Quelques semaines plus tard, une équipe du fonds a été dépêché à Lomé pour une première évaluation technique. La suite est l’approbation de ce financement qui sera échelonné sur une 6 ans à compter de cette année.

L’agriculture, la création massive d’emplois et l’inclusion sociale sont des orientations essentielles contenues dans le Plan National de Développement (PND) dont le Togo s’est doté pour devenir d’ici quelques années un pays à revenu intermédiaire.

Le processus de formulation du projet a démarré dès le lancement officiel du MIFA en juin 2018 par le Président de la République et les diligences et négociations ont été bouclées en moins de quatre mois. Un délai record jamais enregistré dans les procédures du FIDA depuis sa création.

« Une bonne matérialisation du changement de paradigme prôné par le Président Faure E. Gnassingbé », précise une note de la coordination du MIFA.