« Quand des gens ont des convictions, vous ne pouvez rien faire pour qu’ils les changent », Antoine Folly

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7 partis membres de la coalition des 14 ont pris leur distance vis-à-vis du regroupement. L’Alliance nationale pour le Changement et le parti des Togolais ont justifié leur départ par le manque de « cohérence » dans les décisions et les « divergences grandissantes » au sein du groupe. Malgré ces défections, le délégué général de l’UDS-Togo, Antoine Folly n’est pas inquiété.

« Ce qui arrive aujourd’hui ne m’inquiète pas parce que cela va permettre de clarifier le jeu politique. Si les partis se retrouvent prochainement, ils sauront sur quoi ils se retrouvent. On verra des gens qui ont la même vision se mettre ensemble. Cette clarification est nécessaire. », a-t-il dit lors d’une intervention sur une radio.

Il a précisé qu’au sein du regroupement cohabitaient trois convictions.

« Il y a des partis au sein de la coalition qui disaient que ce qu’il faut, c’est la démission du chef de l’Etat, ensuite l’organisation d’une transition et des élections. D’autres disent que cette option n’est pas réaliste. Pour eux, il vaut mieux faire le dialogue pour organiser une transition et ensuite des élections. Il y en a d’autres qui exigeaient qu’on s’organise pour aller aux élections. Pour eux, quand on gagne les élections, on organise une transition pour aller à d’autres élections », a-t-il souligné avant de préciser qu’à un moment donné chaque parti faisait semblant d’épouser l’option de l’autre mais il arrive un moment où ça s’explose.

« Quand des gens ont des convictions, vous ne pouvez rien faire pour qu’ils les changent. C’est trois stratégies ou objectifs sont relativement inconciliable. C’est pour cela que je dis que ce qui arrive aujourd’hui ne m’inquiète pas parce que cela va permettre de clarifier le jeu », martèle le délégué général de l’UDS-Togo.
Enfin il affirme qu’aucun parti pris seul ne peut réaliser l’alternance au Togo.