L’artiste musicien, sculpteur, peintre Jimi Hope, de son vrai nom Koffi Senaya n’est plus. Il est décédé selon les informations à la suite d’une maladie dans la nuit du 4 au 5 aout 2019 rapporte-t-o.
Cet auteur, compositeur et chanteur est également un maître de la scène musicale de par ses prestations en concert-live et sa capacité à faire chanter et mouvoir les foules aux rythmes du blues, du soul et du rock, en Afrique et à travers le monde. Aussi l’appelle-t-on volontiers « le plus grand rocker africain » ou encore le « docteur du blues ». Engagé dans la musique dès son adolescence, Jimi Hope s’est affirmé très tôt comme l’homme à la guitare, instrument dont il est inséparable. Et dans sa poche se cache très souvent un harmonica.
Avec plus de douze albums à son actif, il sillonne les avenues et les salles de concert et d’exposition artistique du monde, non plus seulement avec sa guitare à la main, mais aussi avec ses toiles géantes au style sublime et unique. Jimi Hope connaît aujourd’hui une carrière internationale incontestable.
« Blues for Hope » est le titre de son dernier album lancé au cours d’une émission sur Canal Plus à Paris, en mars 2012, avec treize morceaux : « You possess me », « We must forget », « Any time (I hope) », « Since you go », « Lady », « Back in the street », « Here I am », « Crossroad of life », « Rescue me », « Come down », « I feel so lonely », « Street boys » et « try me now ». « Je dédie ce disque à tous ceux qui luttent pour la paix dans le monde », lit-on sur le disque de cet album qui marque un succès sans précédent dans la carrière professionnelle de Jimi Hope.