Jimi Hope inhumé, la famille toujours divisée

0
4977
Jimi Hope
Au milieu, la mère de Jimi Hope

Il repose (enfin) en paix. Après une veillée funéraire le 13 septembre dernier et des offices religieux concélébrés le lendemain à l’église catholique St Augustin d’Amoutivé, Claude Kofi Sénéya alias Jimi Hope a été inhumé  au cimetière de Bè-Kpota. Si aucun incident majeur n’est venu troubler la quiétude des différentes cérémonies, il faut en donner crédit au gouvernement, qui n’a ménagé aucun effort et multiplié les rencontres avec la famille, afin que durant les obsèques, les tensions soient le plus masquées possible. Mais que ce fût dur!

Exclusivité complète à lire dans le N° 233 du journal Focus Infos

Qu’il fut long et tortueux, le chemin qui a conduit la dépouille mortelle de Jimi Hope, de l’hôpital Sainte Camille de Bry-Sur-Marne en région parisienne où il a rendu l’âme, au cimetière de Bè-Kpota où repose désormais son corps. En toile de fond, des tensions familiales que l’enterrement n’aura pas résorbées. « C’est reparti pour un tour » commente accablé un proche de la famille, ajoutant que « les nouveaux rounds se joueront malheureusement sans l’arbitrage des autorités togolaises ».  Retour sur une tragédie à huis clos !

Evacuation sanitaire

De bonnes sources, la santé de la star était déclinante depuis le  début d’année  et ne s’était pas améliorée courant premier trimestre. Il s’en plaignait d’ailleurs auprès de certains de ses proches. Il s’en est également confié à quelques membres du jury pour la sélection du logo du Plan National de Développement (PND) et dans lequel il siégeait, comme nous l’a confirmé l’un d’entre eux (…)

Les protagonistes de la crise

D’un côté, il y a sa femme Marie-Charlotte, née Gnassounou. Cette Franco-Béninoise qui vit à Lille en France, est mariée depuis 35 ans à  Jimi Hope. Ils ont eu deux enfants dont l’aîné, Preston, est tragiquement décédé dans un accident de la circulation en 2016. Elle est bien évidemment soutenue par son benjamin Charbel qui vit également en France, et par certains membres de la famille du rocker, dont  John Tata Boukari, qu’on verra d’ailleurs à ses côtés tout au long des obsèques (…) De l’autre, il y a la mère du défunt, autour de laquelle font bloc ses frères Thierry et Serge, ainsi que leur sœur Immaculée. Ils ont le soutien d’une grande partie de la famille, oncles et tantes.

Les deux camps se sont affrontés  sur la légitimité à trancher les questions liées à l’organisation des obsèques, et plus généralement à celle de la succession…..

3 corbillards, 2 tombes

Les pommes de discorde furent nombreuses (…) La famille s’est déchirée  d’abord sur le transport du corps de l’aéroport à la morgue. Ce sera ensuite la bataille autour  des  offices religieux. Pour l’inhumation, l’affrontement a tourné autour du choix du cimetière :

Enfin,  il y eut la question des personnes devant figurer sur le faire-part et l’ordre de figuration…

Maison sous scellés

Face aux tensions familiales et devant des rumeurs persistantes d’accaparement de biens et de tableaux se trouvant dans le domicile du défunt à Avépozo, les autorités judiciaires ont ordonné  la mise sous scellés de la villa jusqu’au règlement de la succession.

58 millions demandés par les artistes

Comme pour en rajouter à l’imbroglio familial, les artistes qui s’étaient organisés pour rendre hommage à leur collègue décédé, ont élaboré un budget de près de 60 millions pour tenir un  concert projeté pour l’occasion (…). Au final, le gouvernement a décaissé  10.000.000 FCFA pour les besoins logistiques du concert. 

Peu de mobilisation

Les obsèques de l’un des plus grands artistes togolais se sont déroulées avec un sentiment d’indifférence du public. Pas de foule à la cérémonie d’hommage, ni au concert pourtant gratuit, ni à la veillée, ni à l’enterrement. La faute aux divisions et aux tensions qui ont émaillé l’organisation de ces funérailles.

Ainsi, les premières rencontres familiales n’ont débuté que le 04 septembre dans une atmosphère délétère et conflictuelle. L’avis de décès n’a été diffusé que le jour précédant la veillée…

Vous avez lu un condensé de cet article exclusif. Pour lire le sujet complet, abonnez-vous et demandez le numéro 233 du journal FocusInfos via : contact@focusyakou.com ou appelez le +228 90 03 43 01 ou encore rendez-vous dans les kiosques (au Togo).