Le gouvernement togolais est engagé dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Plusieurs actions sont d’ailleurs menées à cet effet. C’est le cas du renforcement de capacités des acteurs nationaux engagés dans la lutte contre ces fléaux. Un atelier a été ouvert à cet effet ce lundi 16 décembre, et ce, pour quatre jours.
L’atelier de formation se tient en prélude à l’évaluation mutuelle du dispositif national LBC/FT. Il faut souligner que le gouvernement est attaché à l’intégrité de son système financier. Il s’agira donc, à travers cette évaluation, de démontrer le niveau de conformité du Togo aux normes internationales et le niveau d’efficacité de son dispositif.
L’évaluation se fait suivant une nouvelle méthodologie qui combine la conformité technique et l’efficacité du dispositif de lutte. L’atelier dit de pré-évaluation vise donc à outiller les acteurs nationaux sur ces nouvelles règles d’évaluation. À l’origine de cette initiative, le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).
Le GIABA est un soutien de taille du Togo dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Des experts dudit groupe ont ainsi fait le déplacement de Lomé pour donner une formation qui permettra aux acteurs nationaux de se familiariser avec la méthodologie et les procédures d’évaluation.
Il s’agit notamment du renseignement, des questionnaires, du déroulement de la visite sur place et les actions de suivi. Les participants seront instruits, entre autres, sur le processus d’évaluation mutuelle, la responsabilité du pays évalué, le rôle de l’organisme chef de file. Ceux-ci découvriront également les exigences de l’évaluation en matière de conformité technique et d’efficacité du dispositif.
Outre les notions théoriques, la formation sera consacrée à des exercices pratiques pour permettre aux participants d’assimiler les nouvelles connaissances.
Clément Gado