Le Cinéma togolais à l’honneur

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Le ministre de la culture, Kossivi Egbetonyo a  lancé lundi soir à Lomé,  la troisième  édition de la semaine du cinéma au Togo. Cette fête du 7e art, placée sous le thème, « Investir dans la formation,  sera rythmée par plusieurs activités  à l’instar des  projections de plus de 50 films à Lomé et en région. Il est également prévu des ateliers sur divers thématiques et des communications. La semaine nationale du cinéma togolais est initiée par la Direction nationale de la cinématographie. Elle  vise à promouvoir la production des œuvres longs-métrages de qualité au Togo et à offrir l’occasion aux Togolais de bénéficier gratuitement de projection des films du terroir.

« Nous avons initié cette semaine, dans le souci de prendre des dispositions pour créer des meilleures conditions de production de films. Le scénario ou l’écriture du projet de film est le soubassement de toute production de film. Nous avons, à cet effet, fait appel à des cinéastes de renom pour renforcer les capacités des acteurs, réalisateurs  et de toute la chaîne de production, à travers des modules », a renseigné le directeur national de la cinématographie, Denis Koutom Essohanam.

En donnant le ton aux différentes manifestations de cette semaine, le ministre  Kossivi Egbetonyo a laissé entendre qu’il existe un cinéma et des réalisateurs togolais bien réels qui ont simplement besoin d’être remis à niveau pour un travail de qualité. Il a fait valoir l’importance de l’art, de façon globale et du cinéma, en particulier. « Le film est un excellent moyen d’être en contact avec la langue et la culture,opérant une interconnexion avec d’autres peuples. On y  découvre différents accents géographiques, les expressions populaires, les interjections utilisés pour combler un blanc lors d’une hésitation.L’on y découvre des aspects culturels et des problèmes sociaux », a-t-il relevé. Il a ajouté que le cinéma togolais, loin des productions hollywoodiennes, se concentre plus sur les émotions que sur les effets visuels. « Vous vibrerez grâce à la force d’une histoire, aux sentiments des personnages et à la réflexion qu’elle entraîne », a-t-il conclu, en invitant tous les acteurs à puiser l’essentiel dans les partages, au cours des ateliers.