Lomé et Sokodé ont été les cadres d’une tentative d’insurrection survenue dans la nuit du 22 au samedi 23 novembre 2019. Des individus mal intentionnés ont tenté de déstabiliser le pays, à travers des actes de violence et de vandalisme. Selon le bilan des autorités en charge de la sécurité, on déplore d’importants dégâts matériels. Également, cinq gendarmes ont été blessés, et des armes emportées. Quatre fusils du type AK47 se promènent, en ce moment, dans la nature, ont-ils déploré.
Au cours d’une conférence de presse donnée ce samedi, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame est revenu sur les faits. Depuis quelques semaines, des informations relatives à une insurrection armée circulaient sur les réseaux sociaux, invitant la jeunesse « à affronter le régime RPT-UNIR dans sa politique de Tchakasse ». C’est ainsi que dans la nuit du 23 novembre, précisément à 2 h du matin, ils sont passés à l’acte.
Les villes de Lomé et Sokodé ont été simultanément prises pour cible. À Lomé, quartier Agoè, des hommes vêtus de noir et armés de machettes ont attaqué une patrouille de la gendarmerie. Toujours dans le même quartier, les insurgés ont tenté d’assaillir un commissariat, une station d’essence et une banque. Le même scénario s’est produit à Sokodé.
Le bilan général fait état de cinq gendarmes violenté. Quatre fusils AK47 emportés, une dizaine de véhicules saccagées et d’importants dégâts matériels. Le gouvernement a quand même tenu à rassurer le peuple togolais que ces individus ont non seulement été identifiées, mais ils seront aussi traqués et la justice sera inflexible à leur égard.
« Nous serons prêts à réagir », a laissé entendre le ministre de la sécurité. Il a également invité la jeunesse à éviter les mauvaises influences des réseaux sociaux.
Clément Gado
