Validation à Lomé du rapport provisoire de l’impact du changement climatique sur la santé

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Vue des participants à l'atelier de validation du rapport

Ouverture à Lomé, ce mercredi, d’une rencontre d’échange entre les acteurs impliqués dans les questions du changement climatique et de la santé. Ils vont étudier et valider les résultats de l’évaluation de la vulnérabilité et de l’adaptation aux changements climatiques. La finalité, c’est de doter le pays de meilleures stratégies pour lutter contre les maladies liées aux changements climatiques.

La démarche s’inscrit dans un processus qui a commencé depuis plus d’un an. L’étude de l’impact du changement climatique sur la santé au Togo a été un processus participatif. Ce qui a donc conduit à l’élaboration de la chaîne d’impact, la collecte des données. Le ministère de la santé et de l’hygiène publique a bénéficié de l’appui de la GIZ. C’est à travers le projet ProSanté.

Trois maladies sont particulièrement dans le viseur notamment : le paludisme, la méningite, et les infections respiratoires aiguës. « Ils est surtout question de voir la tendance et quelle sera l’évolution de ces maladies sur cinq ou dix ans pour mieux se préparer. Parce qu’avec les changements climatiques, il y a l’émergence, voire la ré-émergence de certaines maladies » a déclaré Komla Ayité. Il est le Directeur de l’hygiène et de l’assainissement de base au ministère de la santé.

Le Togo, un cas non-isolé

Le Togo n’est pas épargné par les effets du changement climatique sur la santé de ses populations. C’est pourquoi, déjà en 2015, le ministère en charge de l’environnement relevait que les fortes chaleurs et l’augmentation des précipitations entraînent la prolifération des maladies vectorielles, hydriques et infectieuses.

D’ailleurs, le dernier rapport du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) l’a confirmé. Pointant ainsi du doigt les effets de la chaleur, des inondations et de la sécheresse sur la santé. Au sortir de cette rencontre de Lomé, les participants pourront alors formuler des recommandations ; afin d’améliorer le contenu et diffuser les résultats de l’étude.

Bassane RAMINA